Par Noémie André, Myriam Dupéré et Salomé Drapeau
Le 21 juin, c’est le jour le plus long de l’année, le solstice d’été. Les Premières Nations et le gouvernement du Canada ont choisi cette journée afin de souligner le patrimoine des peuples autochtones.
À l’occasion de cette Journée nationale des peuples autochtones, le GAIHST vous invite à vous renseigner sur l’histoire de ces populations afin d’être plus inclusif dans votre milieu de travail.
Les violences au travail envers les Premières Nations sont bien réelles :
« Les personnes autochtones au Canada (les Premières Nations, les Métis et les Inuits) affichent des taux élevés de violence et d’inégalité structurelle enracinés dans le colonialisme ; cette violence et cette inégalité structurelle continuent d’avoir une incidence sur la vie quotidienne des Autochtones et leurs possibilités. » (1)
Au GAIHST, nous avons à cœur la prévention des violences au travail. L’éducation est un processus continu, et se conscientiser aux différentes réalités est un devoir autant individuel que collectif.
Petite pause lexique
Une diversité de nations et de peuples est regroupée dans le terme « Autochtones ». D’ailleurs, ces différents groupes ont leurs propres histoires, caractéristiques et réalités.
Au Québec, on compte 11 nations autochtones : Abénaki, Algonquin-Anishinabeg, Atikamekw, Cri-Eeyou, Huron-Wendat, Innu-Montagnais, Inuit, Malécite-Wolastoqiyik, Mi’kmaq, Mohawk-Kanien’kehá:ka, Naskapi. (2)
Changez son vocabulaire au travail
Utiliser un vocabulaire qui ne renforce aucun stéréotype est essentiel dans les milieux de travail, afin de favoriser l’inclusion et de prévenir les micro-agressions.
Il y a donc des termes à ne PAS utiliser. Certaines appellations désignant les Premières Nations sont péjoratives : indien, sauvage, race mixte, peaux rouges, esquimau, amérindien.ne et squaw, par exemple. (3)
Premiers Peuples et Peuples/Communautés Autochtones sont généralement les termes que nous pouvons utiliser pour parler de l’ensemble des personnes autochtones.
Si vous n’êtes pas certain.e.s du terme à utiliser, vous pouvez écouter et/ou demander à la personne le terme auquel elle s’identifie. Il est bien d’être précis.e afin d’assurer une communication respectueuse.
En connaître davantage sur les Premiers Peuples
Il est important de bien comprendre certaines notions historiques, politiques, culturelles et économiques sur les peuples autochtones. Ces connaissances favorisent une meilleure compréhension des réalités autochtones et, par le fait même, un milieu de travail plus inclusif et qui valorise les différentes nations. Voici quelques ressources pertinentes :
- Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec : https://www.rcaaq.info/
- Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec : https://www.cdrhpnq-fnhrdcq.ca/
- Femmes autochtones du Québec Inc. : https://faq-qnw.org/
- Boite à outils pour se décoloniser l’esprit : https://www.mikana.ca/wp-content/uploads/2022/06/FR_Parcours_educatif_final_juin2022_V2.pdf
Un milieu de travail sans discrimination
Le harcèlement est discriminatoire lorsqu’il porte sur l’origine ethnique ou nationale d’une personne, entre autres. Ainsi, isoler une personne ou encore l’empêcher de s’exprimer en raison de son appartenance à une communauté autochtone pourrait constituer du harcèlement discriminatoire.
Contribuons tous et toutes à rendre nos milieux de travail exempts de préjugés.
(1) Expériences de comportements sexualisés inappropriés, d’agressions sexuelles et de discrimination fondée sur le genre vécues par les travailleurs dans les provinces canadiennes, 2020 https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00015-fra.htm
(2) http://www.desti-nations.ca/wp-content/uploads/2016/05/DestiNATIONS-Cest_Vital-Rapport016.pdf
(3) https://reseaumtlnetwork.com/wp-content/uploads/2019/02/Trousse.pdf
https://www.rcaanc-cirnac.gc.ca/fra/1100100013718/1534874583157